Nous tenons à mentionner également ses fiers partenaires : Pavage du Haut-Richelieu, Slowboy Racing, Wurth Canada, Bully, sans oublier l'aide d’Antoine Lestage.
Q : Quelle a été votre première expérience en rallye?
R : Ma première expérience en tant que pilote a été le rallye sprint de Sanair, en 2001. L'année d’avant, j'avais été voir le Rallye Baie-des-Chaleurs et c'était ma première expérience en tant que spectateur. Quand j'ai vu passer Stéphane Lévesque, avec sa Corolla GTS, je suis devenu tout énervé car ma voiture de rue c’était aussi une Corolla GTS. Je me suis donc dit que moi aussi je pourrais faire du rallye avec ma voiture. Je me suis mis à préparer ma Corolla et j'ai participé à mon premier rallye le printemps suivant, à Sanair.
Q : Racontez une anecdote qui vous est déjà arrivée en rallye.
R : Quant j’ai commencé à faire du rallye en 2001, ma voiture de course étais aussi ma voiture de tous les jours et quand on partait pour les courses on remplissait la voiture de rallye et la voiture de mon copilote d'outils, jack, pneus, pièces de rechange, etc. Nous n’avions pas de camion de service dans ce temps‑là! Au rallye sprint de Lachute, j'ai fait une sortie de route et j’ai terminé ma course dans un arbre! Le devant de la voiture avait pris l’empreinte de l'arbre! Le radiateur étais défoncé et tout le devant étais plié. Je me suis rendu au service en arrêtant à toutes les 5 minutes pour remplir mon radiateur avec n’importe quel liquide que je pouvais trouver sur mon chemin : liquide à lave-glace, eau d'une rivière... La course étant terminée pour moi, je devais retourner à la maison, mais je n’avais pas de camion de service et pas de remorque! C'est alors que j'ai découvert que le rallye est une petite famille. Billy Tremblay, un fier compétiteur, est venu m'offrir de l'aide et m’a prêté son radiateur pour que je puisse rentrer à la maison!
Q : Depuis quand vous intéressez-vous au rallye et comment l’avez-vous découvert?
R : Quand j'étais jeune, j'adorais regarder à la télévision les voiture qui faisaient du dérapage sur le gravier, et j’étais loin de savoir que c'était du rallye. Je savais encore moins qu'il y en avait ici au Québec. Un jour, un de mes meilleurs amis, Mathieu Couture, m’a dit « hey, viens-tu, on part en Gaspésie voir un rallye? ». « Il y a du rallye ici ? C'est sûr que je viens! », et Baie-des-Chaleur a été mon initiation au rallye!
Q : Quelle est votre plus belle expérience vécue en rallye ?
R : J'ai plusieurs moments en tête mais l'année dernière, à Sanair, j’étais supposé participer au rallye sprint et grâce à Antoine Lestage, qui m’a poussé et aidé, j'ai pu participer au rallye performance de Sanair. Cela a vraiment été une belle expérience. Le vendredi, il était venu m'aider à finir de préparer l'auto et le samedi il était venu au rallye avec Nathalie Richard pour me coacher. Ça, c'était vraiment une belle expérience pour moi!
Q : Y a-t-il une personne que vous admirez particulièrement en rallye, si oui laquelle?
R : Bien sûr, Antoine Lestage!
Q : Quel est votre rallye préféré (régional ou national) et pour quelle raison?
R : Charlevoix, malgré le fait que je n’ai même pas terminé le premier stage! C'est pour toute l'histoire qui entoure ce rallye que je l’ai choisi.
Q : Quels sont vos objectifs à long terme?
R : Participer et terminer sur le podium au rallye Baie-des-Chaleurs!
Q : Quel aspect du rallye est, selon vous, le plus difficile?
R : Trouver le financement et les commanditaires pour faire une saison complète!
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